Les répondants ont indiqués, dans une proportion de 31 %, que l’argent et les finances personnelles sont la première source de stress dans leur vie, loin devant le travail (21 %), la santé (10 %) et la famille (9 %).

Dans 42 % des cas, la gestion des finances personnelles a été identifiée comme une source d’anxiété, a entraîné des chicanes de couple (29 %), de l’insomnie (26 %) et des cachoteries auprès d’un proche (14 %). De fait, seulement 38 % des répondants ont affirmé ne pas avoir vécu l’une ou l’autre de ces situations au cours de leur vie.

Concernant le niveau d’aisance des Québécois à discuter de leur situation financière, 33 % des répondants ont dit être très ou plutôt mal à l’aise d’en parler avec leurs proches, alors que 20 % ont affirmé être très à l’aise d’aborder le sujet. Face à un professionnel de la planification financière, la confiance monte, car 34 % des Québécois sont très à l’aise de discuter de leurs finances personnelles.

Près du deux tiers des répondants, soit 63 %, estiment ne pas disposer de toutes les connaissances nécessaires pour planifier adéquatement leur avenir financier. Une majorité (53 %) considèrent même avoir besoin d’aide en la matière. Par contre, 78 % des répondants disent se sentir assez (51 %) et très (27 %) en contrôle de leurs finances personnelles.

« Somme toute, les Québécoises et les Québécois nous semblent assez réalistes et pragmatiques quant à leur relation avec l’agent et les finances personnelles. Même si une majorité de répondants se disent en contrôle, plusieurs considèrent qu’ils pourraient avoir besoin d’aide et de conseils. Selon nous, loin d’être en opposition, ces deux notions sont complémentaires », déclare la présidente-directrice générale de l’IQPF, madame Jocelyne Houle-LeSarge.

Le sondage a été réalisé par SOM pour l’IQPF, du 19 au 24 octobre 2017, auprès de 1 021 Québécoises et Québécois âgé(e)s de 18 ans ou plus. La marge d’erreur est de 3,8 %.