C’est ce que révèle le sondage du Nouvel An mené en décembre dernier par BMO Gestion de patrimoine pour connaître les résolutions des Canadiens, en s’attardant sur leurs intentions philanthropiques.

Parmi les principales raisons évoquées pour expliquer l’absence de plan, 33 % des répondants ont déclaré préférer donner au cas par cas, 31 % n’en voient pas l’utilité, tandis que 31 % pensent ne pas avoir assez d’argent pour donner sur une base régulière.

« Quiconque, quel que soit son budget, peut être philanthrope; c’est l’état d’esprit qui compte et non pas le montant du don », soutient Marvi Ricker, vice-présidente et directrice générale des services-conseils en philanthropie de BMO Gestion de patrimoine.

Mme Ricker encourage donc les Canadiens à faire appel à un professionnel pour les aider à élaborer une stratégie qui aura la plus grande incidence possible sur les causes qui leur tiennent le plus à cœur, et qui pourrait aussi s’avérer fiscalement intéressant.

Les clients ont déjà une bonne idée des causes et des secteurs qu’ils souhaitent soutenir et parmi lesquels on trouve, par ordre d’importance, la santé et les soins médicaux, la lutte contre la pauvreté et l’aide aux démunis, le bien-être des animaux et les fondations.

Toujours selon l’étude, le tiers des Canadiens veulent appuyer les mêmes oeuvres de bienfaisance, tandis que 56 % souhaitent apporter quelques changements.

Malgré tout, seulement 42 % des répondants avouent avoir les connaissances nécessaires pour élaborer eux-mêmes une stratégie de dons de charité, tandis la moitié déclare savoir comment intégrer leurs dons à un plan financier global.

Les autres résolutions évoquées par les répondants sont d’améliorer leur état de santé, de consacrer plus de temps à la famille et aux amis, et d’améliorer leur situation financière globale en dépensant moins, en épargnant davantage et en remboursant leurs dettes.