Ces données, compilées par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), doivent tenir compte de la marge d’erreur de plus ou moins 2,5 points de pourcentage.

La Banque Nationale du Canada et la Banque Royale ont augmenté de 1 point de pourcentage leur part dans ce marché durant la même période, pour atteindre respectivement 17,4 % et 12,0 %.

De son côté, la Banque de Montréal a réussi à croître sa part de 0,9 point, qui est de 7,8 % maintenant.

« Il est intéressant de suivre l’évolution des parts du marché des PME au fil des années parce qu’elle n’est pas le fruit du hasard. Il est clair que certaines banques semblent s’être concentrées davantage sur les PME et leurs besoins spécifiques, alors que d’autres se sont sans doute intéressées à d’autres types de clients », souligne Martine Hébert, vice-présidente principale à la FCEI, dans le communiqué présentant les résultats des données nationales.

Même si la Banque Scotia (17,9 %) et TD (16,5 %) sont les deux et troisièmes plus importantes institutions financières pour les PME au Canada, ce marché leur glisse entre les doigts au Québec.

Entre 2012 et 2015, leur part de marché s’est contractée de 1,4 point et 0,3 point, et atteint maintenant 5,5 % et 5,2 %, respectivement.

Le rapport national de la FCEI est basé sur les résultats d’un sondage effectué de septembre à novembre 2015, auprès de 11 400 répondants. La marge d’erreur est de plus ou moins 0,9 point de pourcentage, 19 fois sur 20.

Pour les données du Québec, les résultats sont le fruits de 1 510 répondants, pour une marge d’erreur de plus ou moins 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20.