La vague des conseillers-robots
D’ici deux ans au plus tard, les grandes institutions financières auront toutes des conseillers-robots dont le travail sera parachevé par l’intervention de conseillers en services financiers. Telle est la prédiction de FinaMetrica, une firme australienne spécialisée dans la production de tests psychométriques visant à mesurer la tolérance au risque. Cette firme pense que le processus d’automatisation des conseillers-robots devra être peaufiné par des conseillers en services financiers afin de cerner les spécificités de chaque client (http://tiny.cc/25gg3x). Ce faisant, FinaMetrica s’inspire de sa propre expérience en matière de tests sur la tolérance au risque. D’une durée d’environ 15 minutes, son test de 25 questions peut se faire en français. À moins de se connaître parfaitement soi-même, le test signale qu’en comparaison avec d’autres individus, on pourrait être beaucoup plus prêt (ou moins prêt) à accepter le risque qu’on le pense. D’où l’intérêt, comme l’écrit FinaMetrica, de discuter des résultats du test avec quelqu’un qui a «l’expérience, les compétences et la capacité d’incorporer la tolérance au risque dans un processus de prise de décision»… et qui n’est rien d’autre que ce que FinaMetrica désigne comme le «conseiller financier» (http://tiny.cc/62gg3x). Ces tests peuvent ainsi aider les conseillers en services financiers à amorcer avec leurs clients des conversations sur leur tolérance au risque.
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 15 octobre 2015 15 octobre 2015
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