400 G$ changeront de main sans grande planification
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Moins d’un quart (22 %) des Canadiens les mieux nantis s’est en effet doté d’un plan détaillé de transmission patrimoniale, indique une récente étude de RBC Gestion de patrimoine.

« Nos recherches démontrent que l’âge moyen pour toucher un premier héritage est 29 ans. Les Canadiens doivent donc agir dès aujourd’hui s’ils veulent que leur héritage profite aux générations de demain », affirme Tony Maiorino, chef, Services de gestion de patrimoine RBC.

Or, la plupart (54 %) d’entre eux ne prévoient transférer leur patrimoine qu’à leur décès. Une telle décision constitue un lourd fardeau pour les générations futures, prévient RBC.

Manque de prévoyance et de confiance

Ce manque de prévoyance traduit aussi un manque de confiance. Près de 60 % des parents canadiens doutent en effet que leurs enfants protègent leur patrimoine et le fassent fructifier, révèle l’étude. Environ 70 % d’entre eux ont néanmoins désigné leurs enfants comme leurs principaux héritiers. Or, seule une personne sur trois est vraiment prête à recevoir un don financier.

« Il faut que la prochaine génération soit formée et prête à prendre ses propres décisions financières avant de toucher un héritage », souligne Tony Maiorino.

D’ailleurs, plus les enfants sont initiés tôt aux finances, plus ils prendront avec confiance de bonnes décisions dans ce domaine, estime RBC. Selon l’étude, 66 % des personnes ayant reçu une formation structurée en finance avant l’âge de 18 ans se disent à l’aise à l’égard des questions financières.