« En revanche, en ce qui concerne leurs placements dans les fonds communs d’actions, la répartition géographique entre le Canada et le reste du monde est à peu près 50-50, peut-on lire dans le rapport. Le Canada ne représentant qu’une petite partie du marché mondial, soit 4 %. »

Placements NEI prévient les investisseurs que bien que les obligations canadiennes aient inscrit de bons rendements dans le passé, ce ne sera pas nécessairement le cas dans le futur: « Les taux sont à des creux historiques et, à mesure que l’économie canadienne poursuit sa reprise, les taux d’intérêt remonteront inévitablement, occasionnant ainsi une pression à la baisse sur les cours des obligations».

Conséquemment, les investisseurs canadiens devraient diversifier leur portefeuille de revenu fixe et augmenter leur exposition aux obligations étrangères. Placements NEI suggère d’ailleurs d’opter pour une stratégie d’investissement active en revenu fixe au lieu de privilégier l’investissement de type passif.

Selon Placements NEI, les indices obligataires sont habituellement établis à partir de pondérations basées sur les valeurs marchandes, soit celles des titres de créance en circulation, en suivant le même modèle que les indices boursiers par rapport aux capitalisations boursières.

« En ce qui concerne les actions, on peut toujours avancer qu’une exposition accrue aux grandes sociétés est acceptable ou même justifiée, puisque celles-ci sont habituellement perçues comme plus sécuritaires », peut-on lire dans le rapport.

Ainsi, la construction des indices de référence obligataire mettrait à risque l’investisseur puisqu’elle l’exposerait davantage aux États qui utilisent plus que les autres l’endettement pour se financer.

« En investissant de façon passive vers les émetteurs dans un indice, on risque ainsi de répartir la plus grande partie de son actif vers les émetteurs les plus endettés, c’est-à-dire ceux qui représentent rarement les meilleurs opportunités, ou les plus sécuritaires », écrit Placements NEI.