Au moment des faits reprochés, Roxanne Cléroux portait les titres de conseillère en sécurité financière, conseillère en assurances et rentes collectives, représentante de courtier en épargne collective et représentante en plans de bourses d’études et pratiquait dans la région de Laval, indique le document. Ces gestes se sont produits entre 2000 et 2008.

Elle a été reconnue coupable sous neuf des dix chefs d’infraction contenus à la plainte disciplinaire, soit « d’avoir fait défaut de connaître la situation financière et personnelle ainsi que les objectifs de placement de deux clients en omettant de mettre à jour leur profil d’investisseur (deux chefs) », « d’avoir conseillé à deux clients d’acheter et/ou de vendre des actions et/ou d’autres valeurs alors qu’elle n’était pas autorisée à donner de tels conseils en vertu de sa certification (deux chefs) », « d’avoir conseillé à deux clients de faire l’acquisition d’une oeuvre d’art pour en faire don à un musée dans le but d’obtenir des bénéfices fiscaux en faisant défaut d’accomplir les démarches raisonnables pour bien les conseiller (deux chefs) » et « de s’être placée en situation de conflit d’intérêts en conseillant à deux clients de faire l’acquisition d’une oeuvre d’art d’une personne avec laquelle elle entretenait une relation d’affaires (deux chefs) ».

Finalement, le comité de discipline a accusé Roxanne Cléroux « d’avoir fait défaut d’exercer ses activités avec intégrité et probité en conseillant à un client d’antidater un chèque pour le paiement d’une oeuvre d’art dans le but de laisser croire aux autorités fiscales que le paiement de ladite oeuvre d’art avait été effectué pendant l’année 2007, alors que ce n’était pas le cas ».

En plus d’une radiation pour une période de six mois, le comité l’a condamnée au paiement d’une amende de 5 000 $ et lui a imposé une réprimande. La représentante devra aussi payer les montants déboursés.