Le revenu annuel garanti (RAG) tel que proposé fournirait aux citoyens et aux familles un transfert d’argent qui leur permettrait de s’assurer un revenu minimum annuel. D’après l’étude, le RAG permettrait de remplacer les programmes de soutien de revenu canadiens par un seul programme.

Suivant ce principe, le RAG accroîtrait l’efficacité gouvernementale et réduirait les coûts administratifs des différents régimes.

L’étude avance que le coût actuel des programmes de ce type représente près de 10 % de l’économie canadienne, soit 185 milliards de dollars (G$) canadiens. De leur côté, les avantages sociaux, comme les subventions alimentaires, représentent 22 % des dépenses en matière de programmes gouvernementaux. Selon l’Institut Fraser, pour que le RAG voit le jour, il faudrait réformer le quart des activités gouvernementales.

Ils soutiennent par ailleurs que l’application d’un tel programme ferait face au test de la réalité soit : la mise en oeuvre du programme tout en conservant la simplicité de l’idée.

Un autre obstacle qu’identifient les auteurs de l’étude est la difficulté que tous les paliers législatifs – fédéral, provincial et municipal – s’entendent sur une approche unique et que certains des pouvoirs qui leur sont conférés soient abdiqués au profit du palier fédéral. Selon l’Institut, il est peu probable qu’on observe un tel rapprochement politique.