De même, seulement 22 % des investisseurs de plus de 55 ans avaient entendu parler du concept de financement participatif, comparativement à 58 % des investisseurs âgés de 18 à 34 ans.

Par ailleurs, les plus jeunes investisseurs sont davantage à l’affût des risques de fraude. Selon l’enquête, 61 % d’entre eux craignent d’en être victimes, contre seulement 28 % des investisseurs plus âgés.

L’étude indique également que, dans l’ensemble, plus de la moitié (56 %) des répondants disent utiliser un courtier ou un conseiller financier. Parmi ceux qui ont un conseiller, les principales raisons évoquées sont le désir d’améliorer le rendement des placements (81 %) ou d’éviter les pertes (78 %). Les incitations à la vente présentent un conflit d’intérêts pour 43 % des répondants qui se disent préoccupés par la situation.

Analphabètes… financiers
La recherche a également révélé que l’éducation financière des investisseurs demeure relativement faible, car seulement 10 % des répondants au sondage ont répondu correctement à au moins huit des 10 questions visant à connaître le niveau d’alphabétisation des investisseurs, tandis qu’une majorité (56 %) a manqué le test. En outre, les femmes se sont montrées un peu moins instruites financièrement que les hommes.

Enfin, le sondage a révélé que les types de placement les plus populaires sont les actions (74 %), suivies des fonds communs (64 %) et des obligations (35 %). Les FNB sont détenus à hauteur de 22 %, tandis que 15 % affirment détenir des produits plus éclectiques tels que les fiducies de placement immobilier (REIT), les options, les placements privés ou les billets structurés, et 12 % détiennent des marchandises ou des contrats à terme dans leurs comptes.