En effet, 72 % des gestionnaires actifs ont battu leur indice, le S&P/TSX Completion, durant les 12 derniers mois. C’est le plus haut pourcentage répertorié par le bulletin SPIVA Canada sur la performance des gestionnaires actifs par rapport aux indices de Standard & Poor’s Dow Jones Indices.

Par contre, lorsqu’on regarde leur performance sur cinq ans, on remarque que seulement 35,7 % des gestionnaires d’actions de petites et moyennes capitalisations canadiennes font mieux que l’indice de référence. Sur trois ans, la tendance est la même et le nombre de gestionnaires ayant battu l’indice chute de 72 % à 55,56 %.

Les gestionnaires d’actions canadiennes ont connu une année plus difficile alors que 20,46 % d’entre eux ont réussi à battre l’indice. Sur les périodes de trois et de cinq ans, ils ont été 32,08 % et 35,71 % respectivement à faire mieux que l’indice de référence, que ce soit le S&P/TSX Composite Total Return ou le S&P/TSX Capped Composite Total Return.

« Les indices boursiers canadiens ont connu une embellie durant la première moitié de 2014, écrit Standard & Poor’s dans son rapport. Les marchés haussiers semblent avoir été difficiles à naviguer pour les gestionnaires qui, en majorité, n’ont pas fait mieux que leur indice.»

Quant aux gestionnaires canadiens de titres à dividendes, qui ont pour indice de référence le S&P/TSX Canadian Dividend Aristocrats, ils sont 63,64 % à avoir réussi à mieux faire que leur indice durant les douze derniers mois. Sur trois ans, ce chiffre passe à 15,15 % et, sur cinq ans, il descend à zéro puisqu’aucun gestionnaire d’actions canadiennes à dividendes n’a réussi à mieux faire que l’indice de référence.

Les gestionnaires d’actions américaines ont aussi connu des difficultés alors que seulement 5,13 % des fonds de cette catégorie ont fait mieux que le S&P 500 (en dollars canadiens) durant les cinq dernières années. Sur trois ans, seulement 1,47 % de ces gestionnaires ont battu l’indice. Durant les douze derniers mois, ils sont toutefois 35,58 % à avoir battu l’indice.

Vingt et un pour cent des gestionnaires d’actions internationales ont, sur douze mois, été capables de faire mieux que leur indice, le S&P EPAC LargeMidCap Total Return (en dollars canadiens). Sur trois et cinq ans, ils sont 11,77 % et 10 % respectivement à avoir pu battre l’indice.

Quant aux gestionnaires d’actions mondiales, 12,77 % d’entre eux ont mieux fait que le S&P Developped LargeMidCap Total Return (en dollars canadiens). Sur trois et cinq ans, ce pourcentage passe à 5,83 % et 5,26 % respectivement.