Recul des frais des FCP à gestion active au Canada
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Le coût total moyen des fonds communs de placement pour les clients qui faisaient appel aux canaux de distribution axés sur les conseils s’élevait à 1,96 % au Canada à la fin de 2016, abstraction faite des incidences fiscales. Cette valeur équivaut au coût moyen de 1,95 % pour les clients qui investissent dans les fonds communs de placement à gestion active comparables aux États-Unis, où les impôts ne sont pas prélevés sur les frais, selon l’étude.

Celle-ci fait ressortir que, depuis 2015, les sociétés canadiennes de fonds communs de placement ont rajusté les prix de bon nombre de leurs produits à un « rythme sans précédent ».

« L’analyse de Strategic Insight de 2017 confirme que les forces du marché exercent une pression à la baisse sur les frais des fonds au profit des investisseurs, a affirmé Paul C. Bourque, président et chef de la direction de l’IFIC. Cette tendance baissière des coûts revêt une importance particulière, compte tenu de l’intérêt exprimé par les organismes de réglementation canadiens sur le fait de savoir si les investisseurs d’ici profitent d’une tarification concurrentielle. »

Selon le rapport, il appert que l’actif géré des fonds communs de placement a augmenté de près de 20 % au cours de la période de deux ans qui s’est terminée en décembre 2016, tant au Canada qu’aux États-Unis.

De même, les fonds sans frais d’acquisition et les options avec annulation des commissions prélevées à l’acquisition constituaient 83 % des actifs du secteur à la fin de 2016, comparativement à 77 % en 2014.

Au cours des deux dernières décennies, la rémunération des représentants dans les deux pays est passée d’une formule basée sur les commissions prélevées au moment de l’achat à une formule basée sur les actifs pour toute la durée du placement; s’y greffaient d’autres frais de placement ou la rémunération était payée séparément.

À noter qu’une analyse des données de Fundata Canada publiée en 2016 par Finance et investissement a démontré que la diminution des frais de gestion effectuée par plusieurs manufacturiers de fonds communs au cours des derniers années touche essentiellement les séries vendues à «l’élite», et non celles qu’achète l’épargnant moyen.