« Le réseau SFL est là pour rester », Michael Rogers
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« Je ne suis pas rendu à fusionner des centres, je ne suis même pas rendu à fermer des centres », dit Michael Rogers, qui soutient qu’il s’agit de repositionnement de la marque en termes d’offre de services, et ce, de manière pancanadienne.

La réorganisation devrait être complétée d’ici la fin de 2017.

Ainsi, les différents scénarios évoquant la fusion et la fermeture de l’un des 16 centres financiers SFL du Québec, soulevés par plusieurs sources, sans être écartés, ne sont pas à l’ordre du jour.

« C’est possible que ça finisse [par des fusions et des fermetures], mais moi où je veux regarder, c’est l’offre de services qu’on a actuellement, vers quoi on doit tendre et ensuite comment on doit l’avoir et la décliner », ajoute-t-il, précisant que dans certaines régions « surtout à l’extérieur du Québec », la possibilité de regroupement est plus importante, s’expliquant par des mouvements dans les communautés culturelles.

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De plus, le vice-président souhaite rassurer ceux qui croient que le réseau de distribution indépendant serait avalé par le Mouvement Desjardins.

« Le réseau SFL est là pour rester à long terme et ne se regroupera pas sous Desjardins », dit-il, réitérant le caractère indépendant des conseillers du réseau.

« Desjardins compte beaucoup sur le réseau SFL, mais l’indépendance des conseillers et des conseillères, c’est là-dessus que depuis plus de 20 ans nous bâtissons et c’est la clé de notre succès », souligne le vice-président.

Le modèle actuel, comprenant des franchisés propriétaires de leur cabinet, ne sera pas touché, soutient Michael Rogers.

« Nous fonctionnons avec un modèle de centres financiers et nous allons continuer de fonctionner avec un modèle de centres financiers », assure-t-il, ajoutant que le réseau SFL dans son ensemble est très rentable.

Du même souffle, il souligne que les conseillers du réseau continueront d’offrir, en plus de ceux de Desjardins, les produits de 21 compagnies d’assurance et de 80 maisons de fonds.

Revoir l’offre de services

«Tous les grands réseaux doivent se questionner, s’assurer que leur offre de services est alignée avec le marché et même au-devant du marché. C’est ce que nous sommes en train de faire », dit Michael Rogers.

En janvier dernier, SFL a lancé des consultations auprès de son réseau afin de s’assurer qu’elle était bien positionnée relativement à son offre de services aux conseillers et aux clients. Après des consultations et un sondage, le réseau a développé une nouvelle offre de services, qui s’articulera autour de trois grands axes, soit : la technologie pour supporter le conseiller, la planification financière et l’image de marque.

« Ce qui est ressorti clairement [du sondage], c’est le niveau des services dont les conseillers ont besoin pour affronter les changements réglementaires, les exigences des clientèles et les changements économiques », explique-t-il.

SFL continuera d’investir « massivement » dans la technologie afin de permettre d’outiller son réseau de conseiller indépendant et lui permettre de rejoindre la clientèle directement.

« Nous voulons permettre au conseiller indépendant d’avoir un road map technologique », indique Michael Rogers.

L’expertise en planification financière et le support des conseillers à cet égard seront également renforcés dans la nouvelle offre de service.

« L’offre en planification financière est critique pour nous, soutient-il. Nous sommes en train de regarder une offre de planification financière à l’avant du marché. »

Pour ce qui à trait à l’image de marque, il juge que revoir l’image de marque est important pour Desjardins, dû à l’importance stratégique liée à SFL.