Éduquons les clients, plaident les conseillers primés
Gracieuseté

Le représentant Guillaume Parent, président du cabinet Finandicap et gagnant de la catégorie Conseiller multidisciplinaire, a lancé un défi aux conseillers et aux dirigeants de l’industrie financière qui étaient réunis à l’occasion du dévoilement du Top 25 de l’industrie financière du Québec.

« Il faut faire connaître le régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) », a dit Guillaume Parent, dont le cabinet se spécialise dans ce régime et qui se déplace lui-même en fauteuil roulant.

La création des REEI permet et permettra « à des centaines de personnes handicapées de se sortir de la pauvreté », a-t-il dit, notamment en raison des généreuses subventions fédérales accordées lorsqu’on y cotise. Il déplore que plusieurs familles ayant une personne handicapée, et qui peuvent ouvrir un REEI, ne profitent pas de ce régime fiscalement avantageux.

Dans ses mots de remerciements, Guillaume Parent a blagué en remerciant l’Agence de revenu du Canada pour avoir rendu les REEI tellement compliqués, que les clients doivent se tourner vers des firmes spécialisées comme la sienne afin d’obtenir de bons conseils.

Michel Olivier Marcoux, président de Gestion de patrimoine ASF, une firme rattachée à MICA Capital pour son volet épargne collective, a remporté les honneurs de la catégorie Conseiller de la relève. En plus de remercier ses proches et ses collègues, ce conseiller de 28 ans a déploré le manque d’éducation financière au sein de la population. Il a aussi souligné l’importance du rôle-conseil de l’industrie financière afin d’épauler les clients dans la préparation de leur retraite.

Mireille Rondy, directrice de succursale, conseillère en placement et gestionnaire de portefeuille chez Valeurs mobilières PEAK, à Québec, a quant à elle gagné le concours dans la catégorie Conseiller en placement. Elle a souligné le privilège qu’elle a, dans le cadre de son travail, d’accompagner les clients afin qu’ils atteignent leurs objectifs financiers.

En plus de remercier ses proches et les gens de sa firme de courtage, Mireille Rondy a plaidé en faveur d’une diminution des délais de transfert lorsqu’un client quitte un cabinet pour un autre.

« En 2018, je trouve très triste de devoir se battre avec d’autres firmes pour [faire transférer les actifs des comptes des clients qu’on gagne.] Laissons partir nos clients lorsqu’ils sont prêts à nous quitter. Facilitons leur passage. Ça ne veut pas dire qu’ils ne reviendront pas un jour. Quand on doit attendre des mois avant d’aller chercher un compte, tout ce qu’on fait, c’est d’affaiblir l’industrie et affaiblir tout le travail qu’on fait comme conseiller », a-t-elle souligné.