« Cette transaction, et son financement, nous permettent de conserver un niveau élevé de fonds propres et n’affectent pas notre capacité à verser un dividende. En fait, ils accroissent notre capacité à augmenter le dividende à plus long terme », a indiqué Donald A. Guloien, président et chef de la direction, Manuvie, par voie de communiqué.

Cette déclaration a particulièrement intéressé les analystes financiers lors de la téléconférence portant sur la transaction, mercredi.

« Nous venons de passer au travers d’une hausse du dividende [augmentation de 19 % ou 0,025 $ du dividende trimestriel en août dernier]. Je ne m’attends pas à ce genre de choses rapidement », a précisé Steve Roder, vice-président directeur principal et chef des finances de Manuvie.

Steve Roder a également souligné que l’importance des capitaux nécessaires aux activités de la Standard Life a diminué au fil du temps. De plus, cette acquisition, qui accroît la taille de Manuvie au Canada, n’amène aucun changement réglementaire qui aurait pu préoccuper, si elle avait fait une acquisition ailleurs dans le monde.

« Ces éléments sont positifs en matière de notre capacité de distribuer des revenus et générer des revenus pour ce faire », a-t-il précisé.

 

Réactions des marchés

À la Bourse de Londres, Standard Life, la maison-mère de la Financière Standard Life, a vu son titre grimper à la suite de l’annonce de la vente de ses activités canadiennes à Manuvie.

 

À 11h15 jeudi matin, heure de Montréal, le titre de Standard Life grimpait de 8,00 % à la Bourse de Londres pour atteindre une valeur de 417,00 pence sterling (GBX).

À la même heure à la Bourse de Toronto jeudi matin, le titre de Manuvie perdait 1,12 % à 22,11 $.