La trajectoire des taux d'intérêt n'est pas « prédéterminée », dit Stephen Poloz
alphaspirit / 123RF Banque d'images

Dans un discours prononcé mercredi devant la Chambre de commerce de Saint-Jean, Terre-Neuve-et-Labrador, Stephen Poloz a indiqué que plus inconnues et risques externes persistaient, même si l’économie a connu un début d’année étonnamment vigoureux.

En raison de ces incertitudes, M. Poloz a averti que de nouvelles surprises pourraient se présenter.

La performance éclatante de l’économie canadienne a déjà convaincu la banque centrale de hausser son taux directeur en juillet, puis en septembre.

M. Poloz a noté que les décisions de la banque étaient devenues particulièrement dépendantes des données en raison de certaines incertitudes, comme les politiques protectionnistes dans certaines parties du monde et les développements géopolitiques.

L’importance accordée aux données, dans le discours de M. Poloz, pourrait être perçue comme une réponse aux critiques lancées contre la Banque du Canada à la suite de sa décision de septembre. Certains analystes, pris de court par cette deuxième hausse du taux directeur, ont déploré le silence de la banque dans la période de huit semaines comprise entre ses décisions de juillet et de septembre.

Dans le texte préparé de son discours, M. Poloz a expliqué que la banque avait pris la décision de hausser le taux directeur pour une deuxième fois à la lumière de la publication de données économiques « plus robustes que prévu ». Il a ajouté que la banque centrale ne s’attendait pas à ce que cette cadence se maintienne pendant la deuxième moitié de l’année.