Certains d’entre eux ont même estimé qu’une hausse en décembre, qui deviendrait la première en près d’un an, était nécessaire pour maintenir la crédibilité de la Fed, compte tenu des multiples signaux qu’elle a récemment envoyés à ce sujet.

Des économistes du secteur privé, qui s’attendent à ce que la banque augmente son taux de référence d’un quart de point de pourcentage lors de la rencontre des 13 et 14 décembre, n’ont vu dans le procès-verbal aucune raison de modifier leur prévision.

Lors de sa rencontre du début novembre, la banque centrale a laissé son taux inchangé, dans la fourchette entre 0,25 et 0,50 %, où il se trouve depuis le début de l’année. Peu d’observateurs s’attendaient à un changement à ce moment, puisque la Fed n’aurait vraisemblablement pas voulu déstabiliser les marchés financiers moins d’une semaine avant l’élection présidentielle américaine.

La décision de ne pas bouger avait alors été appuyée par un vote de 8 contre 2. La présidente de la Réserve fédérale de Kansas City, Esther George, et celle de la Réserve fédérale de Cleveland, Loretta Mester, ont voté contre le maintien du taux parce qu’elles auraient préféré le hausser immédiatement.