« Notre stratégie américaine reste intacte et consiste à faire croître notre empreinte aux États-Unis pour mieux servir nos clients, en plus d’être exposée à un marché que nous voyons croître à long terme », a indiqué Victor Dodig aux analystes lors d’une conférence téléphonique.

Un vote des actionnaires était prévu en décembre, mais il a été reporté parce que le cours des actions de PrivateBancorp, un prêteur de Chicago, a grimpé au-dessus de la valeur de rachat proposée en juin par la CIBC. PrivateBancorp a affirmé que ses actionnaires avaient besoin de davantage de temps pour étudier la transaction.

La Banque CIBC a affiché, plus tôt dans la journée, un bénéfice net du premier trimestre de 1,41 milliard de dollars (G$), comparativement à celui de 982 M$ de la même période un an plus tôt. Le bénéfice par action s’est établi à 3,50 $, alors qu’il avait été de 2,43 $ à la même période de l’exercice précédent.

Les analystes misaient sur un bénéfice net de 2,96 $ par action, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters.

L’action de la CIBC a avancé jeudi de 1,20 $ à la Bourse de Toronto, pour clôturer à 119,40 $.

La banque a en outre haussé son dividende trimestriel pour la neuvième fois en 10 trimestres. Le nouveau dividende de 1,27 $ par action, en hausse de 3 cents, sera versé le 28 avril.

Sur une base ajustée, la banque a obtenu un bénéfice de 1,17 G$, soit 2,89 $ par action, comparativement à un profit ajusté de 1,03 G$, ou 2,55 $ par action, pour la même période en 2016.

Les revenus trimestriels se sont établis à 4,21 G$, en hausse par rapport à ceux de 3,59 G$ du premier trimestre de l’exercice précédent.

La Banque CIBC est la cinquième plus grande banque du Canada au chapitre de la valeur boursière.