Lors de son passage devant le congrès annuel de l’Association professionnelle des conseillers en services financiers (APCSF), Claude Di Stasio a rappellé que selon ces orientations, le manufacturier qui choisit de distribuer en ligne des produits d’assurance, doit permettre au consommateur d’avoir accès à un représentant certifié à quelque étape de la souscription.

« Cette situation fait en sorte que lorsque le représentant est appelé à intervenir, il arrive avec tout le fardeau réglementaire qui le concerne et cela, pour un produit qui était préalablement vendu sur Internet », soutient Claude Di Stasio.

Elle ajoute que la principale tendance observée à travers le monde en ce qui concerne l’encadrement de la distribution est l’importance de l’expérience du client.

Cette tendance « influencée par les principes de la protection et du traitement équitable du consommateur, sera portée par la révision de tout le cadre législatif et réglementaire du secteur financier prévu dans les prochains mois selon ce qui a été annoncé par le ministre des Finances Carlos Leitão lors du dépôt du plus récent budget », ajoute Claude Di Stasio.

D’ailleurs, le rapport d’application de la Loi sur la distribution de produits financiers (LDPSF) devrait aborder des questions comme « l’harmonisation des principes d’encadrement des produits de fonds distincts et de fonds mutuels, alors que la transparence au niveau des commissions, des règles et des frais liés aux produits de fonds distincts constituent pour l’heure une exemption », mentionne Claude Di Stasio.

Au sujet de la Loi sur les assurances, Claude Di Stasio a indiqué que les orientations seront changées avec sa révision. « La règle au niveau de la validité des produits sera notamment renforcée », rappelle-t-elle.