Selon certains, ces messages visent à diminuer l’attrait qu’exercent les gestionnaires-vedettes auprès des consommateurs et des conseillers. Et s’ils avaient à la fois tort et raison ?

D’après une recherche publiée dans le prestigieux Financial Analysts Journal du CFA Institute, la performance des fonds activement gérés augmente lorsqu’ils sont pilotés par des gestionnaires uniques. Ils génèrent alors des rendements moyens supérieurs de 0,4 à 1,3 point de pourcentage par année par rapport aux fonds gérés par au moins deux portefeuillistes.

Les chercheurs expliquent cette différence par le fait que les gestionnaires uniques misent davantage d’argent sur moins de titres que leurs collègues de fonds multi-gestionnaires.

L’enquête, qui a examiné les performances de 3 895 fonds d’actions entre 1990 et 2012, met également en lumière la nécessité de ne pas tomber dans le sentimentalisme.

Car au bout d’un certain nombre d’années, les gestionnaires-vedettes finissent généralement par perdre la main… et par être dépassés par les fonds dirigés par des «comités» de gestionnaires.