Aegon affirme que la concurrence est vive au Canada, et qu’il y a une tendance à la «banalisation grandissante» (increased commoditization) dans plusieurs lignes de produits.

Pression sur la rentabilité

Ainsi, la transition de Transamerica Vie Canada comme «assureur pur» se révèle plus difficile que prévu.

Rappelons qu’au milieu de 2011, la compagnie avait décidé de se retirer du marché des produits de garanties de retrait à vie (GRV) afin de concentrer ses ressources en assurance vie.

En outre, l’assurance vie universelle exerce une pression négative sur sa rentabilité. «La progression de la vente de l’assurance vie universelle avec coût de l’assurance uniforme a eu l’effet inverse sur la rentabilité des affaires nouvelles en 2013», explique Transamerica Vie Canada dans son rapport annuel.

Les primes brutes totales ont atteint un «sommet» en 2013, à 950 M$, soit une progression de 17 %. Toutefois, cette croissance est liée à des augmentations de prix, puisque les nouvelles ventes ont diminué de 8 %.

Transamerica a amélioré la tarification de ses T20 et T30 en 2014. L’assureur a également bonifié son assurance vie universelle Avantage Patrimoine.

Très active en technologies, la compagnie a mis à l’essai un système de proposition d’assurance en ligne qui automatise la chaîne, de la proposition au contrat.

La Compagnie d’assurance-vie Première du Canada, une filiale spécialisée en programmes d’affinité, est devenue prestataire exclusive des protections offertes par la Banque Rogers.