La blockchain intéresse les banques
Vous avez de la difficulté à vous faire une idée sur le bitcoin ? Dites-vous que vous n’êtes pas le seul. Une recherche montre que même les journaux spécialisés ne savent pas comment en parler. Entre la naissance du bitcoin en 2009 et l’année 2015, cette monnaie virtuelle a reçu pas moins de 112 étiquettes différentes dans la presse britannique, dont certaines sont contradictoires, telles que «monnaie privée», «cryptomonnaie», «actif» et «marchandise» (http://tinyurl.com/hr3nqh2). Selon un article de synthèse paru dans The Consumer Finance Law Quarterly Report, il faudra attendre deux ou trois ans avant que les retombées du bitcoin touchent l’industrie des services financiers (http://tinyurl.com/zg63fgp). Toutefois, ce n’est pas cette monnaie cryptographique qui bouleversera l’industrie, mais la technologie qui la sous-tend. Appelée blockchain (littéralement, chaîne de blocs, ou registre des transactions), cette technologie protège mieux l’identité des utilisateurs et sécurise davantage les transactions en ligne, indiquait un rapport récent du Sénat canadien (http://tinyurl.com/jx5zqmy). D’ailleurs, un consortium international de recherche qui regroupe une cinquantaine de grandes sociétés financières – nommé R3 – étudie actuellement des façons d’utiliser la technologie dans l’industrie. Parmi les membres de R3, on trouve des géants tels que Credit Suisse, Goldman Sachs, JP Morgan, la Royal Bank of Scotland, State Street et UBS. La Banque du Canada participe aussi à certaines expériences du consortium.
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 février 2017 1 février 2017
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