La littératie fiscale des Canadiens laisserait à désirer, si on se fie aux résultats du sondage, puisque seulement 36 % des répondants estiment bien maîtriser leurs impôts alors que 31 % estiment qu’ils n’ont à se préoccuper de planification fiscale avant de préparer leur déclaration de revenu, soit entre les mois de janvier et d’avril.

En effet, à peine plus d’un quart des répondants, ou 27 % d’entre eux, considèrent que la planification fiscale est une activité qui devrait s’échelonner sur toute l’année. Par ailleurs, 23 % avouent que la planification fiscale n’est pas une priorité pour eux tout au long de l’année.

Vingt et un pour cent des répondants estiment connaître «tous les crédits d’impôt auxquels ils ont droit et en tenir compte dans leur planification, et ne pas avoir besoin d’y penser tout au long de l’année ».

Données québécoises

Au Québec, les résultats ne sont guère plus brillants puisque 91 % des Québécois disent ne pas connaitre les stratégies fiscales de fin d’année, seulement 21 % considèrent que la planification fiscale doit être menée toute l’année et 26 % croient bien maîtriser leurs impôts.

À l’échelle nationale, 31 % des gens font appel à un conseiller en placement pour les aider dans la planification fiscale de leurs placements. Au Québec, c’est seulement un Québécois sur quatre, ou 25 %, qui font la même chose.