Une première partie du sondage a été effectuée de manière qualitative en janvier 2013 avec des groupes de discussion composés de décideurs de petites entreprises de Mississauga, Vancouver et Québec qui offrent des régimes de garanties collectives.

L’autre phase, quantitative cette fois, s’est effectuée auprès de 400 petites entreprises du Canada en mars 2013. Parmi eux se retrouvaient des gestionnaires de ressources humaines, des responsables de la paie, des membres de la haute direction et des propriétaires d’entreprise.

Selon les résultats, 32 % des entreprises, qui n’offrent pas de régime, envisagent la possibilité de le faire au cours de 24 prochains mois. Cette proportion baisse à 14 % au Québec, à 25 % Ontario et s’élève à 49 % dans l’Ouest.

Ceux qui n’offrent pas de régimes jugent à 50 % que leur entreprise est « trop petite ». Plus l’entreprise est petite plus cette croyance est prononcée, 59 % des organisations, comptant moins de 10 employés ayant indiqué que leur petite taille est un obstacle.

Le coût arrive plus loin au deuxième rang pour 34 % des répondants.

« Leur principale raison est fondée sur une perception que les conseillers sont en mesure de changer grâce à leurs compétences et leur expérience », estime Sun Life dans son rapport.

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La Financière suggère aux conseillers de s’assurer que leurs conversations initiales avec leurs clients aient pour objectif de les informer.

« Vous devriez leur expliquer qu’il existe des produits et services conçus spécialement pour le marché des petites entreprises et leur souligner le fait que la perte d’un employé pour des raisons de santé pourrait avoir des conséquences graves pour leur organisation bien plus en fait que pour une grande entreprise qui possède les ressources requises pour remplacer cet employé », est-il recommandé dans le rapport.

Il est aussi proposé de discuter des coûts, des processus et du temps de gestion avec les propriétaires, car ils pourraient penser que les coûts et le temps requis pour la gestion d’un régime dépassent ce qu’elles peuvent se permettre.

Garder le contact

Selon le rapport, les propriétaires passent en revue leur régime avec leurconseiller une fois par année seulement, 80%, ce qui donne le temps aux concurrents de soumettre des propositions pour s’approprier ces clients. Sun Life suggère donc de rester près de ses clients potentiels et de communiquer avec eux tous les trois mois pour voir si leur régime actuel répond toujours à leurs besoins.

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