Prenant la parole devant l’assemblée réunie lors du congrès annuel de l’Association professionnelle des conseillers en services financiers (APCSF), Kia Rassekh a jugé pertinent de clarifier la position de l’industrie sur ce « sujet chaud que constitue le MRCC 2 et d’expliquer ce que fait le CFIQ pour aider l’industrie à s’y conformer. »

Kia Rassekh rappelle qu’au départ, ce sont les nombreux questionnements soulevés par les investisseurs qui ont mené à la tenue de consultations de la part des régulateurs et aux développements réglementaires qui ont suivi.
« Un constat a été fait à l’effet qu’il y avait place à l’amélioration dans l’information à fournir aux investisseurs. Le MRCC 2, c’est une mesure de transparence, d’amélioration de transparence, car elle existait déjà, mais elle a été mise sous une forme qui facilite la compréhension de l’information aux investisseurs », résume-t-il.
L’objectif premier du CFIQ est d‘implanter le MRCC 2 de la manière la plus efficace possible, explique Kia Rassekh.
Pour y parvenir, le CFIQ soutient de manière opérationnelle les courtiers afin qu’ils se conforment aux exigences, et effectue un travail de communication auprès des courtiers, des conseillers, des médias, et du public. De même, le CFIQ a développé des modèles de rapports sur les frais et la rémunération, ainsi que sur le rendement des investissements.
« Il nous apparaissait important de simplifier le langage et c’est pourquoi, avec ces modèles qui sont disponibles depuis la fin du mois de mars, nous avons été au-delà de ce que les régulateurs demandaient », souligne Kia Rassekh.
Le CFIQ espère également arriver à une uniformisation de l’information qui est véhiculée aux investisseurs. C’est pourquoi ces modèles de rapports ont été conçus de manière à être personnalisables, avec les logos propres aux firmes.