Questionné à savoir s’il restait de la place pour la gestion externe à la Caisse, particulièrement pour les gestionnaires locaux, et comment ceux-ci pouvaient obtenir une tranche du gâteau, le patron de la Caisse de dépôt a confirmé qu’il y avait effectivement « une part de gâteau, mais [que] cette part n’est pas gigantesque. »

Environ 90 % des actifs de la Caisse sont gérés à l’interne. Pour le 10% restant, l’utilisation des gestionnaires externes a fait l’objet au cours des dernières années d’une réflexion qui a changé les façons de faire, explique Michael Sabia.

« Nous cherchons des gestionnaires capables de gérer des portefeuilles de façon active, pas indicielle, avec des compétences très pointues dans des créneaux qui ne sont pas les nôtres », explique-t-il.

La Caisse vise également un transfert d’expertise de la part de ses gestionnaires externes. « Nous sommes à la recherche d’occasions à travers lesquelles nous pourrions profiter des compétences de ces gestionnaires pour renforcer les nôtres », mentionne Michael Sabia.

L’intérêt de la Caisse ne consiste pas à profiter de cet échange à court terme, mentionne toutefois Michael Sabia, à l’intention de ceux qui s’inquiéteraient de ce transfert de compétence.

« Ce qui est le plus important pour nous est d’agir comme un bon partenaire, un partenaire fiable et je pense que nous traitons actuellement nos gestionnaires externes de façon très raisonnable
», évoque-t-il.