FAIR Canada souligne que le risque de démence double tous les cinq ans à partir de 60 ans et que 20 % des personnes âgées de plus de 80 ans en sont atteints. De plus, 30 % des clients âgés souffrent de déficits cognitifs sans démence (CIND) alors que la moitié des personnes âgées de 80 ans ou plus perdent la capacité de prendre des décisions importantes en matière financière.

« En d’autres termes, la moitié des personnes âgées de 80 ans ou plus perdent la capacité de prendre des décisions importantes en matière financière, souligne FAIR Canada. Leur dégénérescence, dans la plupart des cas, s’aggrave sur plusieurs années, et une proportion importante de ceux-là étaient déjà atteints entre 70 et 80 ans, d’autres même pendant leur soixantaine.»

Le conseiller qui soupçonne que son client commence à souffrir de troubles mentaux qui pourraient affecter son jugement devrait immédiatement en informer son superviseur. FAIR Canada suggère alors d’organiser une rencontre avec le client afin d’aborder le sujet.

« C’est un entretien difficile à mener, mais il est nécessaire. Dans certains cas, la discussion pourrait révéler que vos inquiétudes étaient infondées », assure FAIR Canada.

Si le client s’avère véritablement avoir un problème de démence, FAIR Canada suggère de mettre en place un plan d’action qui sera axé sur une stabilisation immédiate des investissements du client ainsi que sur l’implication « judicieuse » de tiers qui l’aideront à gérer ses dossiers financiers.

Attention, rappelle FAIR Canada, puisque « ces deux composantes peuvent toutes deux être problématiques ».