L’APHQ prévoit que l’effet de ces crédits à la rénovation se fera sentir sur 12,1 % des propriétaires pour un crédit moyen de 4 000 $ pour ÉcoRénov et 1 500 $ pour LogiRénov.

Les deux crédits auront été responsables de 50 % de la croissance prévue des dépenses en rénovation en 2014 et 2015, selon les prévisions. Sans leur mise en place, la croissance prévue aurait été de 5%, au lieu de 10% pour la période donnée.

Toujours selon l’étude, à la fin de 2015, les crédits d’impôt à la rénovation auront entraîné des investissements supplémentaires en rénovation de l’ordre de 1,8 G$.

L’APCHQ stipule que le coût de mise en place de ces deux crédits d’impôt sera nul puisque les retombées fiscales engendrées par les dépenses supplémentaires en rénovation seront supérieures au montant total des crédits octroyés.

Par ailleurs, selon un sondage de l’APCHQ, effectué au printemps 2014, 70 % des rénovateurs anticipent un impact positif sur leur chiffre d’affaires, soit une hausse se situant entre 5 à 20 %.

Moins de maisons neuves

Dans leurs données prévisionnelles, l’association s’attend à voir une baisse de 2,6 % du nombre de mises en chantier résidentielles pour 2015.

Les obstacles identifiés par l’APCHQ à une reprise soutenue des mises en chantier au Québec sont la faible croissance économique, l’augmentation timide du nombre de ménages ainsi que l’accession plus difficile à la propriété.

Les resserrements de l’assurance hypothécaire ont notamment contribué à réduire cet accès, selon l’association. D’après leurs calculs, la réduction de la période d’amortissement maximale de 30 à 25 ans, annoncée pas la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), avait eu pour effet de restreindre l’accès à la propriété pour 38 700 ménages en 2012.