« Nous considérons que les lois et règlements adoptés par les gouvernements en matière de divulgation, bien que leur objectif soit légitime, affectent la pratique de représentants autonomes, du fait qu’ils seraient les seuls professionnels du secteur financier à devoir divulguer leurs revenus. Selon nous, cette approche engendre certaines injustices du fait que les institutions financières et autres intervenants ne seraient pas tenus à la divulgation, parce que leurs employés sont payés à salaire et à primes », a lancé Flavio Van lors de son discours d’ouverture du troisième congrès annuel de l’APCSF.

Par ailleurs, Flavio Vani a indiqué éprouver certaines craintes devant la possibilité que l’application de cette norme de divulgation engendre une guerre de prix reposant sur l’inscription ou l’absence d’inscription sur les relevés de clients de certains frais, taxes ou autres commissions.

Le congrès en bref

Le troisième congrès annuel de l’APCSF présente cinq allocutions et un panel. Parmi les intervenants, Claude Di Stasio, vice-présidente, Affaires québécoises, Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes ACCAP, abordera les questions liées à l’encadrement de la distribution.

Harold Geller, avocat chez McBride, Bonde, Christian, effectuera pour sa part une mise à jour concernant d’importants développements du marché et de ses conséquences sur l’avenir du conseil financier.

Une centaine de membres de l’APCSF, ainsi que des représentants de tous les secteurs, sont réunis jeudi, au Club de golf Métropolitain, à Anjou, afin d’assister à l’évènement. Le congrès se déroule toute la journée et se terminera par l’assemblée générale annuelle de l’APCSF.