Les travailleurs dont le revenu familial est de 60 000 $ ou moins par année sont ceux qui arriveront le moins à joindre les deux bouts une fois à la retraite, selon l’enquête. Plus de 55 % de ces travailleurs indiquent qu’ils ne seront pas en mesure de maintenir leur niveau de vie une fois qu’ils auront quitté le marché du travail.

Le sondage révèle également que 35 % des travailleurs ne mettent pas un sou de côté en prévision de leur retraite. « Cette statistique est encore plus inquiétante chez les travailleurs dont le revenu familial annuel est de moins de 40 000 $, dont 54 % affirment ne pas épargner en vue de leur retraite », lit-on dans un communiqué du OCRHA.

Toutefois, un nouveau facteur pourrait encourager davantage de travailleurs à épargner. Près de 85 % des travailleurs sondés indiquent qu’ils cotiseraient à un régime de retraite si leur employeur leur en offrait la possibilité. « Cela est de bon augure pour le projet des régimes volontaires d’épargne retraite (RVER) qui devrait renaître de ses cendres au cours du printemps », déclare Florent Francoeur, président-directeur général de l’OCRHA.

Si une majorité de travailleurs entrevoient leur situation financière lors de leur retraite d’un œil plutôt pessimiste, les jeunes travailleurs (âgés entre 18 à 34 ans) sont les plus optimistes.

« Plus de 30 % d’entre eux considèrent en effet qu’ils arriveront à maintenir leur niveau de vie quand le moment de la retraite sera venu. Ils sont d’ailleurs 60 % à indiquer qu’ils épargnent actuellement en vue de leur retraite. Quant à savoir s’ils participeraient à un régime de retraite offert par leur employeur, huit jeunes travailleurs sur dix affirment que oui », apprend-on dans un communiqué.