Le réel défi n'est pas de s'impliquer, mais de s'investir

Dominic Paquette participe au Grand Défi Pierre Lavoie depuis 2009. Au sein de son cabinet de services financiers, il a formé deux équipes de cinq cyclistes qui roulent leur bosse toute l’année afin d’amasser de l’argent pour promouvoir la santé chez les jeunes et financer la recherche pour vaincre les maladies orphelines.

« Il ne faut pas s’impliquer pour s’impliquer, mais plutôt s’investir, estime-t-il. Il faut choisir une cause qui nous interpelle, vouloir aller plus loin. C’est important d’avoir envie de faire le petit extra, faire des photocopies le soir, etc. Pour moi, ça peut représenter une heure de temps par semaine en temps normal et trois lorsque l’évènement approche. C’est sans compter l’entraînement pour le défi cycliste. »

Depuis le début de leur implication, Dominic Paquette et ses collègues ont recueilli près de 260 000 $ pour la cause, mais ils retirent aussi un bénéfice personnel de cette aventure. « Être impliqués dans le Défi ça donne une énergie supplémentaire à tout le monde. Ça nous a donné une raison d’être en tant qu’équipe. »

Une autre cause a interpellé le conseiller de Laval : la course Un pas vers l’espoir. Tout a commencé par l’appel d’une voisine. Elle cherchait un moyen pour aider un jeune homme de leur quartier atteint de la leucémie. Finalement, celle-ci a démarré une course à pied bénéfice dont les fonds ont été remis à l’hôpital Sainte-Justine et à la Fondation Mathieu Lafond. Dominic Paquette a de nouveau chaussé ses espadrilles pour aider les enfants.

Dominic Paquette semble en symbiose avec les causes auxquelles il donne du temps.
« Ayant moi-même deux petites filles, cette histoire est venue me toucher directement. Encore une fois, j’ai trouvé important d’investir dans une cause qui me tenait à cœur, tout comme j’ai été secoué par l’histoire de Pierre Lavoie qui a perdu deux enfants aux mains de la maladie. »

L’exemple des Américains

Dominic Paquette explique avoir puisé une partie de son inspiration chez nos voisins du Sud en ce qui a trait à la philanthropie. Il fait notamment partie de l’organisation américaine « Million Dollar Round Table » (MDRT). La Fondation MDRT promeut l’implication des membres dans les organismes de bienfaisance.

Lorsqu’il a participé au rassemblement du MDRT et en lisant des témoignages dans leur magazine, il s’est identifié à la culture philanthropique prononcée des États-Unis.

« Là-bas, la philanthropie d’entreprise fait partie intégrante de la vie des gens. Ils se font un devoir de s’impliquer dans leur communauté. » Il note qu’à sa connaissance, seulement deux Québécois font partie de la Fondation MDRT.

L’impact social pour un conseiller

L’implication de Dominic Paquette fait bien sûr parler dans son entourage. Elle provoque aussi des discussions au sein de sa clientèle. « J’ai découvert avec les années que les gens apprécient notre engagement. J’ai reçu des lettres, des cartes. Ce n’est pas la raison pour laquelle on le fait, mais c’est encourageant », relate-t-il.

De plus, l’implication semble contagieuse. « Nous sommes reconnus pour faire bien les choses. On a acquis un certain rayonnement depuis neuf ans. Les gens m’appellent, veulent savoir s’ils peuvent s’impliquer. » Bref, le conseiller se fait un devoir de donner au suivant et selon lui et il n’hésite pas à partager les bienfaits qu’il en retire.
 

(Photo: gracieuseté de Dominic Paquette (complètement à gauche))