Sa nomination à ce poste, l’un des plus prestigieux de l’éventail des postes diplomatiques, a été annoncée vendredi par la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland.

Dans le communiqué annonçant la désignation de Mme Hudon, on souligne que « la relation que le Canada entretient avec la France est définie par des liens culturels profonds et un ferme engagement à créer un monde plus sûr, plus juste et plus inclusif ».

Et l’« avenir apparaît encore plus prometteur, notamment grâce à l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne et à notre travail conjoint en vue de lutter contre les changements climatiques », y souligne-t-on.

Ancienne présidente et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Isabelle Hudon occupe depuis 2010 le poste de présidente de la Financière Sun Life pour le Québec.

« Mme Hudon apportera une vaste expérience à son nouveau rôle et nous sommes certains qu’elle nous aidera à bâtir un avenir encore plus fort avec notre ami et partenaire de longue date », a déclaré Adam Austen, le porte-parole de la ministre Freeland.

La femme d’affaires, qui était très souvent sollicitée par les médias, succédera à Lawrence Cannon, dont le mandat avait été prolongé de quelques mois par le gouvernement libéral.

Avec sa nomination, la parité hommes-femmes des ambassadeurs canadiens auprès des pays du G7 est atteinte.

Avant d’hériter du poste d’ambassadeur en France, l’un des plus prestigieux de l’éventail des postes diplomatiques, Lawrence Cannon a été ministre au sein du gouvernement de Stephen Harper.

Il a notamment piloté le ministère des Affaires étrangères de 2008 à 2011.
Il a écrit vendredi sur Twitter qu’il complétait son mandat « enrichi de toutes ces rencontres » et « honoré d’avoir servi » le Canada en tant qu’ambassadeur.