L’économiste en chef de la TD, Craig Alexander, a affirmé mardi que malgré le ton conciliant emprunté par la banque centrale au sujet de la lente croissance économique, de la faible création d’emplois et des « déceptions successives » causées par la reprise mondiale, les Canadiens ne devraient pas s’attendre à ce que M. Poloz procède à une réduction des taux.

La raison principale est que la Banque du Canada ne veut pas inciter davantage de Canadiens à emprunter afin d’acheter une habitation et qu’elle croit réellement que l’économie est sur le point de décoller, a expliqué M. Alexander.

Les marchés ont probablement raison de penser que la prochaine hausse de la banque centrale surviendra au quatrième trimestre de 2015, a-t-il ajouté.

Lorsque l’institution commencera à augmenter son taux directeur, elle le fera lentement et probablement à un rythme plus lent que ce qui était jugé normal avant la récession de 2008-09, parvenant à une nouvelle normale de trois à 3,5 %, a aussi dit M. Alexander.

Le taux directeur de la Banque du Canada est établi à un pour cent depuis septembre 2010.