Les Canadiens de la génération du millénaire, soit ceux âgés de 18 à 34 ans, sont aussi plus nombreux à prévoir utiliser ce remboursement pour épargner ou investir. C’est le cas pour 33 % d’entre eux à l’échelle nationale parmi les répondants ayant produit leur déclaration de revenus et qui attendent un remboursement, et pour 34 % au Québec. Pour l’ensemble des Canadiens, cette proportion est seulement de 25 %.

Parmi les répondants à l’échelle nationale âgés de 18 à 34 ans, 14 % d’entre eux prévoient rembourser leur hypothèque, comparativement à 9 % dans le cas de l’ensemble des Canadiens.

La génération du millénaire prévoit finalement utiliser son remboursement pour voyager dans une proportion de 16 %, contre 14 % dans le cas de l’ensemble des Canadiens.

Selon le sondage, 97 % des millénaires canadiens ont déjà produit leur déclaration de revenus pour l’année 2014 avant la date limite ou prévoient le faire. En comparaison, ils sont 98 % dans le cas de l’ensemble des Canadiens.

« Les priorités et la situation financières des Canadiens diffèrent d’un individu à l’autre en fonction des besoins et des objectifs propres à chacun. Il est cependant encourageant de constater que la majorité des jeunes de la génération du millénaire qui attendent un remboursement d’impôt comptent s’en servir de façon responsable, afin de réduire l’ensemble de leurs dettes ou encore d’épargner et d’investir pour l’avenir », souligne Jean Richard, vice-président et directeur régional, Est du Canada, Gestion du patrimoine, BMO Nesbitt Burns.

Manque de littératie

Le cinquième sondage annuel sur la fiscalité de BMO Nesbitt Burns met par ailleurs en lumière le fait qu’une majorité des répondants âgés de 18 à 34 ans ne comprennent pas suffisamment bien le traitement fiscal accordé à certains types de revenus de placement, et qui pourrait les aider à alléger leur fardeau fiscal.

Ainsi, 59 % d’entre eux ne comprennent pas bien ou pas du tout la façon dont les gains en capital sont imposés. Au Québec la proportion atteint 62 %, comparativement à 57 % pour l’ensemble des Canadiens.

De même, 60 % des répondants Canadiens âgés de 18 à 34 ans ne comprennent pas bien ou pas du tout la façon dont les revenus de dividendes sont traités du point de vue fiscal. En comparaison, ils sont 73 % au Québec et 59 % pour l’ensemble des Canadiens.

Malgré tout, plus de la moitié (52 %) des millénaires québécois âgés de 18 à 34 ans privilégient les options de placement qui leur permettent d’économiser de l’impôt, chaque fois ou la plupart du temps qu’ils cherchent à investir. En comparaison, ils sont 48 % dans cette situation parmi les enfants du millénaire à l’échelle nationale, et 51 % pour l’ensemble des Canadiens.

Le sondage a été effectué en ligne par la firme Pollara du 26 au et 28 mars 2015, auprès d’un échantillon de 1 252 Canadiens, sauf dans le cas de la question portant sur les options de placement permettant d’économiser de l’impôt, qui a été effectué du 14 au 17 mars 2014 auprès d’un échantillon de 1007 Canadiens. Les données ont été pondérées en fonction des régions, du sexe et de l’âge des répondants, selon les plus récentes données du recensement, afin qu’elles soient représentatives de l’ensemble des adultes canadiens.