Pour l’année fiscale 2013, la date limite pour placer une partie de ses économies dans un Régime enregistré d’épargne-retraite ( REER) a été fixée à lundi, 3 mars 2014.

La planificatrice financière chez BMO Banque de Montréal, Hélène Boileau, encourage fortement les épargnants à profiter des prochaines heures pour cotiser à leur REER et ce, même si elle pense que ce n’est pas « l’idéal » d’attendre à la dernière minute.

Elle pense que pour se retrouver avec une cagnotte intéressante, il faut en quelque sorte s’inspirer de la célèbre fourmi de la fable de Jean de La Fontaine et accumuler progressivement nos avoirs.

Mme Boileau explique que la stratégie la plus efficace est « d’établir un montant net qu’on est capable de soustraire de nos paies à toutes les semaines puis, à la la limite à la fin de l’année, en rajouter ».

La planificatrice financière croit que, de nos jours, bien peu de gens peuvent se permettre de se priver d’un REER.

Elle note qu’il y a de moins en moins de travailleurs qui ont de généreux fonds de pension.

Hélène Boileau ajoute que ceux qui ne se trouvent pas dans cette situation enviable doivent absolument « mettre une structure en place pour mettre de l’argent de côté parce que sinon la retraite va être bien plate ».

Le 10 janvier dernier, BMO Groupe financier avait présenté les résultats de son quatrième sondage national annuel sur le Régime enregistré d’épargne-retraite.

Déjà, 43 pour cent des 1003 adultes canadiens qui avaient été interrogés en ligne entre les 18 et 22 novembre 2013 par la firme Pollara avaient précisé qu’ils cotiseraient à leur REER avant la date limite.

L’an dernier, le montant moyen, qui avait été ainsi épargné, était de 3544$