Les entreprises ont ainsi bénéficié d’une réduction importante de leur facture en essence et en mazout par rapport à la même période l’année dernière.

Pour les investisseurs québécois, cette économie a été chiffrée à 1,3 G$. Le ministère des Finances s’attend à ce que l’impact bénéfique de la chute des prix du pétrole brut se poursuive en 2016.

Cependant, les avantages ressentis par le Québec par la baisse des prix du pétrole plombent l’économie canadienne, selon l’analyse de ministère.

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Ces derniers croient que la correction du secteur énergétique est terminée et qu’une croissance modeste est à y prévoir en 2016.

« Le léger rebond de la production des industries liées au pétrole observé au cours des derniers mois suggère que la correction du secteur pétrolier canadien s’achève », est-il écrit dans la mise à jour économique.

Le cours du Western Canada Select (WCS) devrait se maintenir à 36 $ américain le baril pour l’année. Entre 2014 et 2015, le prix du WCS a fondu de moitié, lui qui était de 74 $ américain à l’époque.

Le Canada est atteint de plein fouet par une récession technique depuis quelques mois et la croissance de son Produit intérieur brut nominal devrait être de 1,1 % en 2015. Le ministère des Finances prévoit que la progression du PIB nominal canadien sera de 3,7 % en 2016.

« La stabilisation des prix du pétrole aura un impact positif sur le déflateur du PIB, tant pour les prix de la demande intérieure que pour les prix des exportations », peut-on lire dans la mise à jour économique.