Parmi les répondants qui ont un conseiller, 88 % font confiance aux conseils qu’ils reçoivent et 27 % ont rédigé un plan de revenu de retraite. En ce qui a trait aux préretraités 55 % ont rédigé un testament ou un plan successoral, 27 % s’attendent à recevoir un héritage et 52 % d’entre eux s’attendent à continuer de travailler pendant leur retraite. Il y a tout de même 51 % des retraités interrogés qui ont pris leur retraite plus tôt que prévu.

Retraités au travail

Toujours selon cette l’étude, 23 % des retraités travaillent à temps plein ou à temps partiel et 48 % d’entre eux le font pour des raisons financières. De plus, 40 % des retraités craignent que la volatilité des marchés ne gruge le revenu de retraite provenant de leur épargne.

À noter également que 85 % des retraités ont répondu que leurs sources de revenus provenaient du gouvernement soit par la Pension de la sécurité de la vieillesse (SV), le Régime de pension du Canada (RPC) ou la Régie des rentes du Québec (RRQ).

Données provinciales

Le rapport de Fidelity morcelle aussi certaines statistiques par région. On y apprend notamment que 20 % des conjoints des couples du Québec n’auraient pas le même conseiller. Les Québécois préretraités ont répondu qu’ils comptaient d’avoir le style de vie qu’ils souhaitent à la retraite, ce qui représente le plus haut taux au Canada.

Les répondants des provinces de l’Atlantique sont les plus nombreux à faire appel à un conseiller en placements à 64 %.

Risques

La plupart des retraités sont conscients des pièges financiers auxquels ils peuvent être confrontés. En général les préretraités sont plus inquiets que les retraités. « C’est peut-être bon signe, cela dénote une prise de conscience des enjeux qui pourraient inciter les préretraités à mieux se préparer », indique le rapport.

Fidelity avait mis en relief en 2011 cinq facteurs à prendre en compte dans tout plan de retraite. Les répondants du sondage se sont fait questionner quant à leur perception rapport à ceux-ci. Soixante-deux pourcent des préretraités et 47 % des retraités considèrent qu’il y a un risque élevé ou modéré que l’inflation érode leur pouvoir d’achat.

« L’inflation frappe plus durement les retraités que tout autre groupe. Pendant la retraite, on doit planifier tenant compte de l’inflation, parce qu’elle peut faire beaucoup de dommages à long terme », note Peter Drake, vice-président, retraite et recherches économiques chez Fidelity Investments Canada.

Les autres risques, soins de santé, répartition de l’actif, retraits et longévité inquiètent aussi les futurs et actuels retraités, mais à une proportion moindre.