Dans l’univers des régimes de retraite, RBC Services aux investisseurs et de trésorerie représente 520 G$. Les régimes canadiens à prestations déterminées ont quant à eux gagné 3,0 % au cours du deuxième trimestre de 2014, portant le gain enregistré depuis le début de l’année à 7,8 %, rapporte RBC.

« Les actifs ont fortement progressé, mais nous pouvons conclure que c’est aussi le cas du passif des régimes, étant donné le recul des taux des obligations à long terme », précise Scott MacDonald, premier directeur général, Régimes de retraite, RBC Services aux investisseurs et de trésorerie.

Les actions canadiennes demeurent la classe d’actifs la plus performante, l’indice composé S&P/TSX ayant affiché une hausse de 6,4 % pour le trimestre et 12,9 % pour l’année à ce jour.

« Ce rendement est largement attribuable aux deux secteurs les plus importants, soit les services financiers et l’énergie. Cette dernière se classe en tête, les préoccupations suscitées par la situation en Irak ayant propulsé les titres pétroliers, explique Scott MacDonald. Les régimes de retraite ont avancé au même rythme que celui de l’indice pour le trimestre, mais leur rendement demeure inférieur de 0,2 % pour l’année en cours. »

« Les obligations ont dépassé les attentes de la plupart des gestionnaires en raison du déclin des taux d’intérêt. Elles ont monté de 2,1 % pour le trimestre et de 5,5 % sur six mois. Cette vigueur, qui reste alimentée par les titres à long terme, a permis à l’indice des obligations à long terme FTSE TMX et à l’indice des obligations à rendement réel FTSE TMX de grimper de 9,1 % et de 10,7 %, respectivement, depuis le début de l’année », ajoute Scott MacDonald.

Les marchés boursiers étrangers ont également gagné du terrain pour un huitième trimestre d’affilée, comme le montre le bond de 4,4 % (en monnaie locale) de l’indice MSCI Monde. Cependant, cette avance est réduite à seulement 1,0 % pour les régimes de retraite canadiens, en raison des pertes attribuables au taux de change.

« La volatilité des devises a fortement influé sur les rendements cette année, puisque le dollar canadien est revenu au niveau atteint fin 2013 face au dollar américain et à l’euro », conclut Scott MacDonald. Les résultats enregistrés depuis le début de l’année montrent que les actifs étrangers ont gagné 6,4 %, comme l’indice de référence mondial.