L’étude démontre que les gens préfèrent ne pas discuter des questions d’argent, et ce, autant avec des proches qu’avec des professionnels en services financiers.

Malgré une situation financière qu’ils qualifient de fragile dans 40 % des cas, les Québécois souhaitent laisser quelque chose à leur descendance.

« La plupart des répondants ont indiqué vouloir laisser le plus d’argent possible à leurs enfants suite à leur décès. Mais, les Québécois n’arrivent pas à épargner », souligne Éric Lebel, associé et syndic en redressement et insolvabilité chez Raymond Chabot Grant Thornton.

Effectivement, le tiers d’entre eux ne parviennent jamais à épargner, selon la recherche.

« C’est évident que pour les conseillers c’est dommage de lire ça », soutient Éric Lebel.

Plus de la moitié des Québécois, soit 56%, estiment que leurs dettes ont augmenté au cours des trois dernières années et 40 % d’entre eux qualifient sa situation financière de fragile.

Se donner les moyens d’épargner

Les clients du conseiller vivent des situations différentes et gèrent leurs revenus en fonction de ce qu’ils identifient être leurs priorités. L’étude nous apprend par ailleurs que malgré le fait que le deux tiers des Québécois fassent un budget, seulement 20 % arrivent à le respecter.

« Je pense que les conseillers devraient discuter et faire des budgets avec leurs clients afin de déterminer combien ces derniers peuvent économiser par mois », indique Éric Lebel.

Il propose aux Québécois de se donner les moyens d’épargner en ayant un budget équilibré qui comprendra des postes budgétaires comme les imprévus et se faire plaisir.

Raymond Chabot débute actuellement une campagne de sensibilisation dont le porte-parole est Laurent Paquin dans l’objectif de briser les tabous des Québécois face à leurs finances personnelles.