Les bénéfices d’exploitation des sociétés canadiennes ont toutefois régressé de 3,8 % si on les compare au trimestre correspondant de 2014. Dans le secteur non financier, la diminution a été de 12,6 %. Toutefois, les bénéfices d’exploitation ont bien fait dans le secteur financier par rapport à l’année précédente et ont enregistré une hausse de 23,0 %.

Pour le deuxième trimestre de 2015, les bénéfices d’exploitation du secteur financier ont crû de 8,5 G$, atteignant 25,6 G$. Ces résultats s’expliquent principalement par une diminution importante de la valeur du passif actuariel des sociétés d’assurance vie, ce qui a entraîné une baisse des dépenses d’exploitation.

Les bénéfices des sociétés d’assurance ont progressé de 8,9 G$ pour atteindre 6,2 G$ au deuxième trimestre. Il s’agit d’un redressement marqué par rapport aux pertes d’exploitation de 2,7 G$ enregistrées au premier trimestre. Cette augmentation découle principalement des sociétés d’assurance vie, maladie et soins médicaux.

De fait, les bénéfices enregistrés dans le secteur de l’assurance vie sont passés d’une perte d’exploitation de 4,4 G$ au premier trimestre à des bénéfices de 4,2 G$ au deuxième trimestre.

Ces résultats s’expliquent par une baisse de 13,0 G$ de la réévaluation liée à la juste valeur du passif actuariel. Cette réévaluation a entraîné une baisse des dépenses d’exploitation. Les revenus d’exploitation ont diminué de 22,5 % pour se fixer à 15,8 G$ au deuxième trimestre, en raison d’une baisse des revenus des produits dérivés. Les revenus attribuables aux primes d’assurance vie sont demeurés stables.

Les bénéfices des entreprises d’intermédiation financière, par le biais de dépôts (banques et coopératives de crédit), ont reculé de 10,7 % pour s’établir à 9,6 G$.

Dans le secteur non financier, les bénéfices d’exploitation ont crû de 1,5 %, s’établissant à 55,3 G$ au deuxième trimestre. Ils avaient enregistré des diminutions au cours des deux trimestres précédents.