Juan Carlos Varela a indiqué devant le parlement que tout pays gardant le Panama dans une liste de paradis fiscaux au premier juillet 2016, devra vivre avec les conséquences d’une loi de rétorsion.

L’application d’une telle loi créerait un certain nombre de difficultés aux entreprises dont le siège social est situé dans un État ayant inscrit le Panama sur leur liste noire des paradis fiscaux. Au nombre de ces difficultés, les principales concernent la possibilité d’investir au Panama et de participer à des appels d’offres publics.

Selon les propos du président, rapportés par l’Agence France-Presse, le pays d’Amérique centrale a lancé « d’importantes réformes institutionnelles et légales pour combattre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ».

Selon l’agence, le gouvernement compte développer des projets d’infrastructures d’un montant de 20 milliards de dollars d’ici cinq ans.

Avec l’Agence France-Presse