Selon le ministre Oliver, le pays est en bonne position pour combattre ses problèmes économiques mais il se trouve dans un environnement fragile et est exposé à des facteurs externes comme le prix du pétrole et les difficultés en Europe.

Le fait que la croissance économique des États-Unis se soit interrompue au premier trimestre atténue aussi la confiance des entreprises canadiennes qui misent sur leur potentiel d’exportation, a souligné le ministre.

La Banque TD a estimé lundi que le Canada se trouvait vraisemblablement en récession pour la première moitié de l’année, et elle a prédit que la Banque du Canada abaisserait ses taux d’intérêt la semaine prochaine.

Dans un discours livré mardi dans le cadre du Forum sur le leadership économique Australie-Canada, à Vancouver, Joe Oliver a affirmé que le Canada devait maintenir le cap économique afin de ne pas imiter la Grèce.

Il s’est par ailleurs dit confiant de voir l’Europe se tirer d’affaires et trouver une issue à la crise de la dette en Grèce.