Dollar faible et bas prix du pétrole: Stephen Poloz prêche la patience
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Plus précisément, Ian Taylor croit que le prix du baril avoisinera les 50 $, variant dans une fourchette de 40 à 60 $ pour les cinq à dix prochaines années. Il a aussi spécifié qu’il n’était pas certain que les prix du pétrole avaient bel et bien atteint leur prix plancher plus tôt en 2016.

« Le problème, c’est qu’il y a trop de stocks alors que l’économie mondiale consomme de plus en plus efficacement le pétrole, indique-t-il à Bloomberg. On peut croire qu’il y a possibilité que le prix du baril ne retourne jamais dans les trois chiffres.»

En effet, l’arrivée de l’Iran parmi les grands exportateurs mondiaux, ainsi que le ralentissement prévu de la consommation chinoise, poussent à croire que le prix du baril pourrait rester bas durant encore plusieurs années. À cette liste de facteurs poussant le prix à la baisse, on peut aussi ajouter l’abandon par l’OPEP de sa politique de maintien des prix.

« Un accord pourrait être conclut entre les pays de l’OPEP et les pays producteurs de pétrole qui n’en sont pas membres, comme la Russie, pour couper la production », suggère Ian Taylor en entrevue à Bloomberg.

Il y aurait déjà des négociations en cours entre l’Arabie-Saoudite et le Vénézuela afin de stabiliser le marché, mais aucun échéancier n’aurait été encore mis en place.

Avec Bloomberg