Selon Lawrence Schembri, les plus récentes données économistes « concordent largement » avec les perspectives de la banque centrale au sujet d’un raffermissement graduel de l’économie mondiale.

Mais « l’incertitude reste néanmoins élevée » en raison de la possibilité que certaines politiques puissent mettre en péril les progrès des dernières décennies en ce qui a trait à la libéralisation des échanges, a prévenu M. Schembri dans le texte d’un discours prononcé devant la Chambre de commerce du Grand Vancouver.

Le président américain Donald Trump a remporté son élection au terme d’une campagne pendant laquelle il dénonçait les accords de libre-échange et promettait l’imposition de taxes frontalières. De son côté, le Royaume-Uni doit entamer, plus tard en mars, les négociations au sujet de sa sortie de l’Union européenne.

Mais le Canada a résisté à la tendance protectionniste, a souligné M. Schembri, notamment en concluant récemment un accord de libre-échange avec l’Europe.

De telles mesures, accompagnées de changements aux politiques d’immigration, sont des avancées positives qui stimuleront la croissance économique, a-t-il estimé.