Cependant, la banque centrale affirme que ces sources d’inquiétudes, présentes depuis déjà plusieurs trimestres, donnent des signes d’assouplissement _ grâce à la meilleure création d’emplois, au raffermissement des politiques en matière de logement et à la hausse des taux d’intérêt hypothécaires.

Cette évaluation s’inscrivait dans le cadre du rapport semestriel de la banque centrale sur les principales vulnérabilités et les risques entourant la stabilité du système financier.

Selon ce document, le niveau d’endettement, particulièrement le nombre de ménages fortement endettés, reste élevé, mais certains indicateurs permettent de croire que le resserrement des règles sur les prêts hypothécaires a commencé à réduire l’exposition du pays aux chocs économiques.

La Banque du Canada s’attend en outre à ce que les hausses des taux d’intérêt et la mise en place, à compter de l’an prochain, d’une nouvelle simulation de crise pour les prêts qui n’ont pas besoin d’être assurés, exercent une pression à la baisse sur les prix des grands marchés immobiliers comme ceux de Vancouver et Toronto.

Selon le rapport, les principaux risques menaçant le Canada sont une profonde récession à l’échelle du pays et un recul de la croissance mondiale déclenché par une forte perturbation financière dans un marché en émergence comme la Chine. Mais la probabilité de voir ces scénarios se concrétiser, bien que moyennement élevée, est à la baisse.