L’institution a prévenu mercredi que le marché immobilier et les dépenses de consommation affichaient une « vigueur renouvelée » depuis le mois de juillet en raison des bas taux d’emprunt.

Selon la Banque du Canada, cette situation a fait grimper l’endettement en plus de gonfler les prix des propriétés.

Même si elle constate une certaine reprise des exportations canadiennes, stimulées par la vigueur de l’économie des États-Unis et le recul du dollar canadien, l’institution note que l’investissement privé demeure très faible.

D’après la Banque du Canada, la croissance économique du pays devrait être de 2,3 % en 2014, soit un dixième de point de pourcentage de plus par rapport à ses prévisions du mois de juillet. Pour 2015, la banque centrale maintient sa prévision de 2,4 %.

À l’échelle mondiale, l’institution estime que la croissance économique a été décevante, notamment en raison de la tension financière en Chine et de l’incertitude géopolitique à certains endroits dans le monde.

Le taux cible du financement à un jour de la Banque du Canada se situe à un pour cent depuis maintenant quatre ans.