Avant les événements en Grèce, le ratio de solvabilité médian des 449 régimes inclus dans le sondage se situait à 93,7 %. Suite à l’annonce de la fermeture des banques par le pays la semaine dernière, le ratio a diminué à 92,9 %.

« Les régimes de retraite doivent prendre une vue à long terme et ne pas réagir aux mouvements des marchés à court terme, mais les événements de la semaine dernière montrent la nécessité d’un processus de gestion du risque disciplinée dans une conjoncture volatile », a déclaré Claude Lockhead, associé exécutif, Retraite, chez Aon Hewitt.

Au cours du trimestre, l’instabilité des marchés boursiers où les indices canadiens, américains et internationaux ont obtenu des rendements négatifs de 1,6 %, 1,2 % et 0,8 % respectivement a été compensée par la hausse du rendement des obligations à long terme.

Aon Hewitt s’attend à ce que les nouvelles tables de mortalité de l’Institut canadien des actuaires aient une incidence sur le passif des régimes et abaissent le ratio de solvabilité médian de trois à quatre points de pourcentage.

De plus, les possibles modifications législatives réglementaires dans l’industrie devraient avoir une incidence sur les règles de capitalisation des régimes de retraite en 2016.

Entre 2001 et 2014, le degré de solvabilité moyen des régimes de retraites analysées par la société est passé de 102 % à 93 %, avec une pointe à 68 % en 2011.