Le Produit intérieur brut (PIB) est resté inchangé par rapport au mois de juin. En rythme annualisé le PIB a progressé de 2,5%.

Les résultats sont moins bons que ce qu’avaient anticipé les analystes. En moyenne, les économistes prévoyaient un gain mensuel de 0,3% et une augmentation de 2,8% sur un rythme annuel.

Ceux-ci n’avaient pas nécessairement tout faux, nuance Paul Ferley, économiste en chef adjoint de la Banque RBC. Les prévisions s’appuyaient sur une bonne performance du secteur manufacturier, ce qui s’est avéré. Néanmoins, plusieurs autres secteurs, comme l’agriculture et le minier, ont démontré des faiblesses inattendues, constate-t-il.

Le mois de juillet fait suite à un vigoureux mois de juin. Le PIB avait gagné 0,3% en un mois par rapport à mai et avait augmenté de 3,1% par rapport à la même période l’an dernier.

Plus en détail, la production manufacturière a augmenté de 1,0 % en juillet. Le secteur public a progressé de 0,5 % en juillet, principalement en raison d’une augmentation dans les services d’enseignement.

Le secteur de l’extraction minière, l’exploitation en carrière et l’extraction de pétrole et de gaz a diminué de 1,5 % en juillet. Toutes les composantes principales ont connu un recul.