Selon le FMI, qui a contribué aux deux plans de sauvetage précédents, le pays aurait grand besoin d’un allègement de sa dette, en plus d’un versement d’un prêt de 50 milliards d’euros, soit environ 69 milliards de dollars canadiens, à compter du mois d’octobre prochain, et ce, jusqu’en 2018.

Ces prédictions ont toutefois été calculées avant que la Grèce ne manque à ses obligations de paiement, mardi, et qu’elle ferme ses banques, lundi. La situation s’est donc aggravée.

L’allègement de la dette de la Grèce est le cheval de bataille du premier ministre grec Alexis Tsipras. Cependant, les négociateurs autre que le FMI, soit la Banque centrale européenne et les ministres des Finances des pays de la zone euro, s’y opposent farouchement.

Le premier ministre grec martèle qu’il ne veut pas d’un plan de sauvetage qui impliquerait exclusivement le versement de prêts. Il souhaite plutôt adopter un « pacte de croissance » avec l’Europe pour permettre à l’économie grecque de se sortir de la dépression.

Alexis Tsipras a invité ses concitoyens à rejeter les propositions des créanciers au référendum parce qu’il croit que cela lui permettrait d’être en position de force lors de la reprise des négociations, ce qui est faux, selon le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloe.