En effet, le rapport a examiné les dépenses qui, de l’avis des Canadiens, auront le plus de répercussions sur leurs années de vieillesse. Soixante-quatorze pour cent des répondants ont cité les frais médicaux et de santé, suivis, pour 57 % des répondants, par l’alimentation, les vêtements et les autres premières nécessités.

Les Canadiens s’attendent à débourser en moyenne 5 391 $ par année pour leurs frais médicaux non remboursés lorsqu’ils seront âgés de plus de 65 ans.

Au Canada, en 1970, l’espérance de vie à la naissance était en moyenne de 69 ans pour les hommes et de 76 ans pour les femmes. En 2011, les hommes peuvent espérer vivre jusqu’à 79,3 ans alors que les femmes vivront généralement jusqu’à 83,6 ans.

« Il apparaît clairement qu’un changement démographique majeur a cours dans notre pays. Alors que la longévité des Canadiens continue de s’améliorer, ils devront tenir compte des enjeux financiers et de santé associés à la possibilité d’un prolongement de leur vie », indique Chris Buttigieg, directeur principal, Stratégies de planification du patrimoine, BMO Groupe financier.

Aujourd’hui, selon Statistique Canada, plus de 5,3 millions de Canadiens sont âgés de 65 ans et plus, et comptent pour environ 15,3 % de la population totale. En 2061, on estime qu’il y aura plus de 78 000 centenaires au Canada.

Fait intéressant, le plus grand souci des Canadiens, lorsqu’ils envisagent la possibilité de vivre jusqu’à 100 ans, est, dans 56 % des cas, de perdre leurs aptitudes mentales. Ils sont également inquiets, dans 47 % des cas, de devoir se faire soigner par les autres et, dans 46 % des cas, de perdre leurs proches.

À la retraite, 66 % des Canadiens prévoient consacrer plus de temps à leurs passe-temps, tandis que le quart des répondants prendront un nouvel emploi à temps partiel et 19 % se consacreront à l’apprentissage d’une nouvelle langue.