Épargne-retraite : un manque de 70 000 G$
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Au Canada, le manque a atteint 2 700 G$ en 2015.

Le chef de la direction de Mercer Canada, Louis Gagnon, considère cet enjeu comme « l’une des grandes crises actuelles à laquelle il n’existe pas de solution miracle. »

Selon la société, le travail autonome et la diminution du nombre de travailleurs du secteur privé couverts par des régimes à prestations déterminées contribueraient au déficit canadien.

Par exemple, de 2004 à 2014, la proportion de travailleurs couverte par ce type de régime est passée de 71 % à 45 %.

Le manque identifié par Mercer dans son rapport ne se résorbera pas au cours des prochaines années, particulièrement parce que la relation entre l’épargne-retraite et les Canadiens est difficile.

Pour le premier trimestre de 2017, le taux d’épargne moyen de la population se situe à 4,3 %, selon les données compilées par Statistique Canada. Ce pourcentage est le plus bas taux depuis le premier trimestre de 2015.

Mercer croit que tous les intervenants ont du travail à faire afin d’arriver à diminuer l’écart entre les besoins en épargne-retraite et les données actuelles, incluant les professionnels de l’industrie financière.

« Les gens doivent être en mesure de comprendre la valeur des produits, des conseils et des décisions d’épargne. Mais ils doivent aussi avoir confiance dans leurs connaissances afin d’obtenir les meilleurs résultats possible », a dit Jean-Philippe Provost, membre principal du partenariat et responsable du domaine Avoirs de Mercer au Canada, par voie de communiqué.